Essuyer avec la main la poussière de Sous le volcan[1]. Déplacer la bougie qui était éteinte dont Sous le volcan avait été le support toute la nuit. Avec les allumettes qui trainent faire des lignes d’allumettes plutôt que d’écriture. Quitter la position assise, s’allonger, attraper un livre à portée de main, le premier qui vient le présenter face ciel aux nuages et aux martinets, défaire les lignes d’allumettes, regarder les méduses de la première page de couverture, sentir l’eau dans l’encre, ses remous et son écume dans les marges et les alinéas surtout. Ne pas passer entre les mots, être prise par un passage / « Il n’existe rien de plus difficile que de s’abandonner à l’instant. Cette difficulté est la douleur humaine. Elle est nôtre. Je m’abandonne en mots et je m’abandonne quand je peins. »[2] / Je m’abandonne en poussières quand je danse.
Le vent souffle où il veut ; tu entends sa voix mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Ev. de Jean Je proposais une pratique antique : celle du livre-oracle. On se penche les yeux fermés sur la somme de livres posée au sol, on avance sa main comme un bâton de sourcier au-dessus des livres et on en saisit un. Ce qu’on saisira n’en finira pas de nous échapper, c’est pour cela qu’on est rassemblés ici ensemble. On se recueille autour de ce qui nous échappe. « La chasse aux papillons », nom du parfum que j’ai essayé récemment - dont je préfère la description à l’odeur- « Des brassées de fleurs blanches inondées de soleil, un jour d’été. » aurait pu être l’invitation lancée pour l’atelier : La chasse aux papillons-poèmes. 27 mai 2022, 9 heures 30, troisième Printemps. Le livre qui me saisit yeux fermés, j’avais failli l’acheter deux jours plus tôt chez Fabrice Au plaisir du texte . Ce recueil de la collection bla...
Les billets d'été m'iront très bien. Je te salue amicalement Sacha.
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