« Beaucoup lire pour que cela m’enrobe » la semaine avait commencé avec la relecture des mots du Journal d’Agnès Rouzier. S’il y a bien des livres qui valent la peine d’être possédés car comportant un fond inépuisable de pensées ce sont bien les Journaux d’écrivains. Il y dans mes cahiers chaque semaine des livres en recherche : en ce moment, j’attends de trouver Le livre de l’intranquilité de Pessoa et A ma Fenêtre le matin de Peter Handke pour ma bibliothèque du bateau sous les toits. Agnès Rouzier, auteur méconnue, était une immense lectrice. Dans son œuvre, et notamment quelques courts textes, elle a dialogué ouvertement avec d’autres écrivains dont elle faisait une lecture très attentive : Rilke, Blanchot. Son journal est pour nous un document de lectrice : « Passer de la lecture de Mandelstam à celle de Laure, puis Klebnikov. Disperser. Créer une « communication » / (dialogue) exhaussive / (s’éloignent) /...