Rêve, nuit du 14 au 15 novembre. Je feuilletais le grand livre du livre de la vie , image ne me quittant plus depuis que je l’ai découverte dans le texte de l’Apocalypse au verset suivant : « On ouvrit des livres, puis un autre encore : le livre de la vie. » (Apocalypse 20, 1, 16) Ce texte est un peu plus loin de moi maintenant qu’il y a quelques mois mais c’est une distance seulement géographique, comme avec les êtres que l’on aime, et qui vivent en nous : nulle séparation dans l’invisible mais grande peuplade inter-pénétrante, les rêves nous le révèlent bien : ce sont les formes et les couleurs qui changent, les formes et les couleurs, seulement. Et qu’est-ce que c’est que cette peur de vivre dans les livres ? Ne sommes-nous pas constamment en train de vivre des histoires ? De nous en raconter ? Et par là même, de trouver le sens de notre vie ou son absurdité ? Par cette faculté fabulatric...