J’aime la sonorité du mot passage… En particulier pour qualifier l’extrait d’un livre que l’on choisit de lire à haute voix ou de recopier pour soi ou pour quelqu’un. En lisant le récit de la vie de l’artiste Mina Loy (1882-1966), Mina Loy, éperdument de Matthieu Terence (digne d’un très bon roman d’aventures), j’ai découvert une façon qui me plaît beaucoup beaucoup de nommer ces mystérieux objets que sont les livres comme elle le faisait elle-même en parlant de petites portes ouvertes sur l’infini . Choisir un passage prend une toute autre dimension dans cette conscience-là. Comment me suis-je retrouvée à lire la vie de cette femme ? Par un beau tour dans le labyrinthe encore ! Et cette fois dans celui des relations amoureuses. Echangeant avec fougue avec mon amie Sophie sur la philosophe et psychanalyste Anne Dufourmantelle, auteur notamment de l ’Eloge du risque et décédée en 2017 en sauvant des enfants de la noyade, je fais le lien entre...